La psychologie de l’espace : que dit votre maison à votre sujet ?

La beauté de ce pays ô combien si extraordinaire qu’est la Suisse n’est plus à démontrer.

La sympathie de sa population et la douce qui y sévit, ça donne envie non ? Rassurez-vous que vous n’êtes pas la seule personne à avoir cet envie, naturelle et légitime, voire même logique d’habiter en Suisse et d’y avoir une maison, sa maison. Dans cet article, nous allons adopter une approche peu commune avec une approche plus psychologique de cette envie de vivre en Suisse et d’avoir une maison en Suisse. C’est parti alors !
Quelqu’un peut-il déduire vos souvenirs simplement en réfléchissant à la façon dont vous avez organisé votre maison ?
Que dit la psychologie de l’espace à propos de votre maison ?
Regardez autour de vous. Pratiquement tout ce qui s’y trouve est ce qu’il est et où il est à cause de quelque chose que vous avez fait.
Qu’il s’agisse d’une photo de famille épinglée au réfrigérateur, d’un système d’organisation qui s’est effacé au fil du temps, ou même d’un livre qui, à une époque, était lu tous les jours, maintenant poussé au fond de l’étagère – mais surtout, pas jeté. Tous ces petits détails sont le reflet de votre personnalité, de la façon dont vous vous percevez, dont vous voyez votre famille et de ce qui a peut-être changé au fil des ans.
« Essentiellement, ce que fait votre maison, c’est distiller une très longue histoire de comportements et de choix », explique un professeur de psychologie à l’université.
« Si vous rencontrez quelqu’un pendant une courte période, vous n’avez qu’un très court échantillon de son comportement. Mais les objets qui se trouvent chez lui reflètent des comportements et des choix persistants et répétés (que ce soit délibérément ou inconsciemment), effectués à maintes reprises. Cela en fait un moyen très fiable de recueillir des informations sur ce ménage ».
Dans son livre, ce professeur explore comment nous mettons en valeur notre personnalité de manière inattendue et imprévue dans nos espaces privés : « On peut penser que nous trahissons notre personnalité de nombreuses façons dans la vie quotidienne, que ce soit délibérément ou par inadvertance.
Le professeur explique ci-dessous les trois grandes façons dont nous nous exprimons dans nos espaces, et comment celles-ci contribuent à refléter les changements que connaît notre vie.

1. Revendiquer son identité

« Nous utilisons nos maisons pour faire des déclarations délibérées sur nous-mêmes », explique-t-il. « J’appelle cela des « revendications d’identité », et elles sont conçues pour refléter nos attitudes, nos objectifs, nos valeurs, nos rôles et nos priorités. Vous pouvez afficher une iconographie culturelle, des photos de vous avec votre partenaire, certains livres que vous voulez que les gens voient. Vous les trouverez dans vos espaces publics, des lieux où vous essayez essentiellement de dire aux visiteurs « voilà qui je suis et voilà ce qui compte pour moi ».

2. Choisir nos pensées et nos sentiments

« C’est aussi quelque chose que nous pouvons faire délibérément à notre espace, mais le but ici est de nous faire réfléchir à certaines choses et ressentir une certaine manière.
« Dans une salle de séjour, nous pouvons vouloir un sentiment d’accueil ou de famille, alors prenez des décisions qui en tiennent compte. Dans notre chambre à coucher, nous pouvons vouloir un sentiment de romantisme, de confort ou de rajeunissement. Et à mesure que nos priorités et la dynamique familiale changent, ce que nous attendons de nos espaces change ».
« Nous pouvons aussi ranger des photos et des biens qui ont une certaine signification pour nous, nous appelons cela des goûters sociaux », dit-il. « Des petites photos d’un grand-parent, de nos enfants, d’un chien de compagnie, ou même un souvenir de vacances, de sorte que lorsque la personne nous manque ou que nous voulons nous sentir bien, nous pouvons nous tourner vers cette photo ou cette possession. Même si nous ne pensons pas explicitement à l’utiliser dans ce but ».

3. Traces de comportement

« C’est la façon subconsciente dont nous affectons notre espace. Comme Sherlock Holmes qui cherche des preuves de comportements criminels, la maison de quelqu’un montre des signes de comportement normal au quotidien, ce qui peut me dire quelque chose sur son identité. C’est ce que j’appelle un « résidu comportemental ».
« Cela peut être la façon dont les livres sont disposés, un billet de théâtre, une carte postale, un carnet de voyage ou un souvenir. Ou bien c’est un reflet de la personnalité : tous les couverts ne sont pas bien rangés dans le plateau, tous les DVD sont classés par ordre alphabétique dans leur étui, ou bien il y a plein de rouleaux de papier toilette de rechange dans l’armoire de la salle de bains. Tout cela reflète les choses qui ont été faites, l’espace et les choix qui ont été faits ».
Que révèle sur vous la façon dont vous commandez vos livres ?
Comment ces trois façons différentes d’affecter notre foyer trahissent les changements dans notre façon de vivre, et ce qui nous importe ?

Afficher une identité

Pensez aux photos que vous avez eues sur votre mur tout au long de votre vie. Avez-vous déjà été une petite fille avec des poneys, un adolescent avec un poster de groupe, un étudiant affichant une citation idéaliste, une vingtaine d’années avec des photos de voyage passionnantes, un couple avec des photos de mariage ou même un grand-parent fier affichant des photos de famille sur une cheminée ? Nos murs sont souvent une ligne de temps de nos expériences et de nos priorités.
« En vieillissant et en développant notre identité, nous sortons de la maison familiale par nos propres moyens », explique le professeur . « Nous commençons à avoir la possibilité d’exprimer les choses qui nous séparent de notre famille. Peut-être en découvrant des parties de nous-mêmes que nous n’avions pas remarquées et qui nous distinguent des autres autour de nous ».

Traces d’un voyage

Ce n’est pas seulement l’endroit où vous êtes maintenant qui peut se refléter dans votre foyer, mais les tendances, les phases et même les modes que nous avons traversées peuvent encore se refléter quelque part.
« Vous verrez souvent des indications sur l’endroit où quelqu’un est ou a essayé d’apporter quelque chose de nouveau », dit le professeur . « Comme quelques livres sur le même sujet, dans une partie obscure de l’étagère qui me fait penser que c’est quelque chose qui était important, mais qu’ils ont cessé de penser – une tendance temporelle.
« Cela peut aussi se manifester par de nouvelles tentatives de comportement. Par exemple, si vous allez dans une cuisine et que quelqu’un a un calendrier, cela vous indique qu’il essaie de s’organiser. Il vous dit qu’il aspire à planifier à l’avance, mais le plus important est de voir s’il est utilisé. Voir https://inp-finanz-romandie.ch/credit/maison/ pour en savoir plus