Histoire complète Elton John

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Elton John a une tonne de tubes, et il gagne très bien sa vie en les jouant encore et encore devant des foules de fans en adoration dans le monde entier. Les inconditionnels, cependant, ont assez entendu « Crocodile Rock » et « Bennie and the Jets ».

Les 6 meilleurs Deep Cuts d’Elton John

Ils savent que John possède un incroyable catalogue de chansons classiques qu’il n’a pratiquement jamais touchées en concert. Des albums comme Tumbleweed Connection, Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy et Songs From the West Coast sont étonnants du début à la fin, même s’ils ont produit très peu de tubes. Nous avons demandé à nos lecteurs de sélectionner leurs morceaux préférés d’Elton John. Voici les résultats.

1 « Take Me to the Pilot

Bernie Taupin peut se rappeler l’inspiration derrière la plupart de ses paroles, mais « Take Me to the Pilot » a toujours été un peu un mystère pour lui. « Il n’y a pas de fil conducteur de la réalité », a-t-il déclaré en 1997. « Le pilote peut être n’importe quoi, de quelque chose d’aussi insignifiant que le pilote d’un avion à Ponce Pilate. L’auditeur peut aller aussi loin qu’il le souhaite, mais pour moi, il n’y avait pas énormément de profondeur. C’était juste une idée comme ça. »  Le morceau de 1970 était la face B de « Your Song » et comportait un autre arrangement de cordes étonnant de Paul Buckmaster. C’était un favori des concerts pendant un bon moment, mais Elton ne l’a pas touché depuis l’été 2013.

2 « Je me sens comme une balle (dans le pistolet de Robert Ford) »

Bernie Taupin s’est tellement entiché de sa petite amie Maxine Feibelman en 1971 qu’il a écrit « Tiny Dancer » sur son amour pour elle. Mais en 1976, leur mariage s’effondre et elle lui inspire « I Feel Like a Bullet (in the Gun of Robert Ford) ». Prenant une part non négligeable de la responsabilité de la situation, il se compare à la balle fatale tirée dans le dos du hors-la-loi Jesse James. « Je suis aussi bas qu’un assassin payé », écrit-il. « Tu sais que je suis froid comme une épée louée/J’ai tellement honte/Peut-on se rabibocher ? »

On pourrait ergoter sur l’inclusion de cette chanson dans une liste de « deep cuts » puisqu’elle est sortie en single et a atteint le numéro 14 du Billboard Hot 100, mais à quand remonte la dernière fois où vous l’avez entendue à la radio ? De plus, Elton ne l’a pas jouée en concert depuis 1979. C’est l’un de ces hits qui, d’une manière ou d’une autre, s’est transformé en deep cut.

3″All the Girls Love Alice »

Goodbye Yellow Brick Road est l’album hollywoodien d’Elton et Bernie. Ils se remémorent la mort tragique de Marilyn Monroe, se souviennent de Roy Rogers et font même un voyage sur la Yellow Brick Road. Puis il y a « All the Girls Love Alice », qui est en fait un film d’art surréaliste en chanson sur une prostituée hétérosexuelle de 16 ans qui couche avec des femmes plus âgées avant de se suicider. C’est un sujet délirant pour une chanson pop, et c’est l’un des meilleurs rockers de l’album. Ces dernières années, elle est devenue l’un des rares titres sans succès qu’Elton joue régulièrement en concert.

4 « Blues for My Baby and Me

Cette magnifique ballade est centrée sur un homme qui essaie de convaincre sa petite amie nerveuse de monter dans un bus Greyhound pour qu’ils puissent commencer une nouvelle vie ensemble dans l’Ouest. « J’ai vu tes mains trembler/Tes yeux s’ouvrir de surprise », chante Elton. « Il fait 90 à l’ombre, bébé/et il n’y a pas un nuage dans le ciel/je t’ai appelée mon enfant/je t’ai dit, ‘Chérie, maintenant c’est notre jeu’. » Le titre Don’t Shoot Me I’m Only the Piano Player n’était pas un single et a été complètement éclipsé par « Daniel » et « Crocodile Rock », mais il comporte un arrangement de cordes stellaire de Paul Buckmaster et mérite d’être plus connu. Il n’existe aucune trace d’Elton la jouant une seule fois en concert.

5 « Harmony

Dans un univers alternatif, Elton John a sorti « Harmony » comme quatrième et dernier single de Goodbye Yellow Brick Road, et c’est devenu un tube adoré joué en boucle sur les radios rock classiques. Elton le jouait pendant tous ses spectacles et le public entier chantait chaque mot. Mais dans notre univers, John travaillait à un rythme si effréné dans les années 1970 qu’il avait déjà un nouvel album en boîte au moment où le troisième single de Yellow Brick Road, « Bennie and the Jets », est tombé dans les charts. Et donc « Harmony », la dernière chanson euphorique de Yellow Brick Road, était destinée à n’être aimée que par les hardcores.

6 « Amoreena »

Le troisième LP d’Elton John, Tumbleweed Connection (1970), n’a pas obtenu un seul grand succès dans les charts et a été considéré par certains comme une suite décevante de l’album Elton John, mais aujourd’hui beaucoup le considèrent comme sa plus grande réussite. Il s’agit d’un disque conceptuel sur le vieil Ouest, écrit par deux personnes qui n’étaient jamais allées en Amérique. Ils avaient cependant écouté Music From Big Pink et vu leur part de westerns. « Amoreena » parle d’un cow-boy ou d’un fermier quelconque qui regrette désespérément sa petite amie au nom un peu étrange d’Amoreena.

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