Mauro Martelli Boxeur

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Les bienfaits physiques et mentaux de la boxe selon Mauro Martelli

Mauro Martelli en esquiveAux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, la boxe a été plus ou moins constamment présente dans les lycées et les universités en tant que programme d’entraînement physique et d’éducation. Harvard possède son propre club de boxe (le Harvard Boxing Club) et, pendant un certain temps, la boxe était obligatoire pour tous les étudiants universitaires, comme ce fut le cas pour John F. Kennedy et l’écrivain Norman Mailer. En plus d’être un excellent exercice pour perdre du poids, la boxe, selon Harvard, peut vous apprendre à « prendre les coups de la vie et à apprendre à les combattre ». Les bénéfices physiques sont nombreux, au-delà de la ligne : la boxe améliore la santé cardiovasculaire, augmente l’endurance et renforce les muscles, et favorise la libération d’endorphines. D’un point de vue physique, pour ne parler que des bénéfices pour le corps, la boxe est une activité qui demande beaucoup de mouvements et permet donc de brûler des calories assez rapidement. Elle permet de tonifier les muscles et de garder un physique fin et sculpté. Au cours d’une séance d’entraînement d’environ 45 minutes, on peut brûler jusqu’à 500 calories en activant les muscles des bras, des jambes, des fesses, des cuisses et des abdominaux, ce qui en fait un sport complet et symétrique en termes d’entraînement musculaire. Il permet également d’améliorer la coordination, l’agilité et les réflexes. Le système cardio-respiratoire bénéficie de la combinaison d’efforts aérobies et anaérobies, précisément en raison de la quantité et de la coordination des mouvements et des gestes athlétiques.

La valeur éducative de la boxe selon Mauro Martelli

Mauro Martelli boxeurIl est évident que l’on apprend également des techniques utiles pour se défendre en cas de besoin, et à ne pas les utiliser pour intimider les autres. Non moins importants sont les aspects éducatifs de la boxe, qui apprend à contrôler l’élan et la violence et à ne pas se livrer à des brimades, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles elle est favorablement introduite dans les écoles de plusieurs pays aujourd’hui. Cette discipline, et les sports de combat en général, ont pour caractéristique positive d’enseigner le respect d’autrui et de son propre sacrifice.
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Conseils de base sur les mouvement par Mauro Martelli

En boxe, les athlètes peuvent être divisés en deux macro-catégories : les combattants et les stylistes.

Les Fighters ont une posture statique, immobile, bougent peu et lorsqu’ils frappent, ils ont une efficacité puissante. Assez statiques sur le ring mais d’une puissance dévastatrice !

Les stylistes, en revanche, sont plus « agiles », ils ne sont jamais immobiles, ont tendance à essayer d’esquiver les coups et, contrairement aux combattants, portent beaucoup plus de coups, (peut-être) moins puissants.

L’expression « la boxe se fait sur les orteils » s’applique aussi bien à la première qu’à la deuxième catégorie. L’objectif est de faciliter le mouvement des jambes : c’est pourquoi il faut garder les talons des pieds surélevés par rapport au sol, afin d’être plus mobile. Mais attention : au moment de porter le coup, il faut que les jambes soient stables, car c’est à ce moment-là qu’il faut frapper avec le maximum de force. On ne peut pas forcer un coup si on n’a pas de stabilité dans les jambes !

Malgré son enfermement entre 16 cordes, un boxeur doit être capable, par ses mouvements, d’exciter le spectateur. Savoir se déplacer sur le ring pour un boxeur est fondamental ! Et c’est du pur spectacle pour le spectateur ! En montant sur le ring, on ressent une émotion indescriptible, d’autant plus que sur le ring, on est le protagoniste qui doit faire le spectacle, quelle que soit l’issue du match.

Conseils sur la garde par Mauro Martelli

Mauro Martelli en sparringLa garde classique de la boxe anglaise est une base. La position de départ est importante et doit être parfaite, avec les pieds parallèles l’un à l’autre afin de pouvoir bouger la jambe droite et la jambe gauche pendant les attaques de l’adversaire. Le principe de base est que le bras levé pour la garde doit coïncider avec la jambe avant du combattant. N’oubliez pas que les jambes doivent être légèrement fléchies afin de faciliter la défense contre les attaques de l’adversaire. Il est important que le corps ne soit pas parfaitement en ligne droite avec celui de l’adversaire mais qu’il soit déplacé d’environ 2/3 par rapport à la position avant.

Afin d’exécuter correctement une garde de boxe thaïlandaise, il est également bon de savoir quels sont les points faibles que la garde peut protéger. Le fémur, par exemple, fait partie de la ligne qui va de l’aine au talon d’Achille.

La position correcte de la garde est la suivante : un bras levé avec le poing en avant au niveau du visage L’autre poing en arrière au milieu du bras qui est en avant afin de protéger les côtes et les abdominaux. Les coudes doivent être en position d’alerte, prêts à lancer une attaque.

La position ci-dessus est la garde normale de boxe thaïlandaise adoptée par presque tous les combattants pour se défendre contre leur adversaire.
La raison pour laquelle le bras est déplacé vers la poitrine est de protéger une partie fondamentale et très fragile de notre corps, les côtes, qui forment la cage thoracique qui protège l’organe vital fondamental de notre corps : le cœur.
Au niveau du ventre, il n’y a pas de côtes pour protéger d’autres organes importants comme le foie et les reins ; leur seule protection sont les muscles, qui doivent donc être entraînés au maximum.

 

La boxe est aussi un parfait anti-stress

Mauro Martelli force mentaleElle sert, au mieux, à évacuer le stress de manière positive : un autre avantage de la boxe, reconnu par plusieurs études scientifiques, est la valeur déstressante de l’évacuation des tensions accumulées au cours de la semaine ou de la journée. Il est idéal de se défouler sur le punching-ball si l’on effectue un travail particulièrement exigeant ou si l’on est victime de harcèlement au travail. En plus des exercices sur le punching-ball et dans le vide, la familiarisation avec l’entraînement à deux facilite la sociabilité, un excellent antidote à la solitude. Nous avons ensuite abordé les aspects mentaux de la boxe, qui tendent à forger un sens de l’équilibre et à augmenter la confiance en soi ainsi que la concentration. Une fois placé devant un sac de frappe, on ne commence pas à s’en apercevoir.

C’est l’une des plus anciennes disciplines au monde. En plus d’inspirer de nombreuses variantes, il vous donne un physique sculpté et vous apprend à gérer vos angoisses et vos peurs. Faites-le parce que. « C’est un entraînement qui développe la force, la coordination, la vitesse et l’équilibre sans jamais être ennuyeux », explique Mauro Martelli, entraîneur et instructeur de boxe. « Vous ne vous battez qu’avec vos poings, protégés par des gants, un casque et un protège-dents. Le fait de lancer des crochets et des uppercuts, mais aussi de plaquer le sac, fait monter et descendre le rythme cardiaque en permanence et fait travailler davantage le métabolisme. Les changements de rythme fréquents renforcent le cœur, augmentent le souffle et brûlent les graisses. La partie inférieure du corps travaille en aérobie grâce aux mouvements continus des jambes, tandis que la partie supérieure est entraînée à la puissance et à la vitesse. Le résultat est un physique défini et une consommation de 600/700 calories par leçon.

Et le fitbox ?

Qu’est-ce que c’est ? C’est une fusion d’aérobic, d’arts martiaux, de boxe, un défi sans adversaire au rythme de la musique. Vous vous affrontez avec le sac. Et pas le traditionnel sac suspendu au plafond : dans le fitboxing, il a une base mobile et part du sol. C’est ce que l’on fait parce que. « La haute intensité de la discipline rythmée par la musique a de grandes vertus : elle augmente le rythme cardiaque, fortifie le cœur, est un brûleur de graisse exceptionnel car elle accélère le métabolisme et tonifie ensuite tout le corps, grâce à des sauts, des coups de pied, des directs, des croisements sans pause. Tout le bas du corps et l’abdomen travaillent en continu pour tonifier les jambes et les fesses. Les bras, quant à eux, sont sollicités au sac », explique Mauro Martelli. En déchargeant pendant une heure les coups portés par différents sports de combat, on ne brûle pas seulement jusqu’à 400 calories : on évacue le stress, les tensions et les émotions négatives, et on prend confiance en ses capacités ». Une curiosité : la moitié des pratiquants de Fitboxe sont des femmes.

Histoire de la boxe anglaise

La boxe dans l’histoire. Le sport de combat, également appelé boxe anglaise ou boxe irlandaise, et familièrement boxe, est un sport de contact dans lequel deux adversaires se battent à l’aide de poings et de gants, en frappant l’adversaire à partir de la taille, à l’intérieur d’un ring dans de courtes séquences de combats appelées rounds et selon un ensemble de règles.

La boxe et la radiodiffusion

La boxe, parfois appelée boxe anglaise ou boxe irlandaise, et familièrement boxe, est un sport de contact dans lequel deux adversaires se battent en utilisant uniquement leurs poings gantés, en frappant l’adversaire à partir de la taille, sur un ring spécialement conçu, dans de courtes séquences de combat appelées rounds et selon des règles précises.

La boxe dans l’histoire

La boxe est pratiquée depuis l’Antiquité sur tous les continents, à l’exception de l’Amérique. Le combat aux poings, en tant que compétition et spectacle, est l’une des plus anciennes activités sportives au monde.
D’origine africaine, elle remonte à 6 000 ans avant J.-C. dans la région de l’actuelle Éthiopie, d’où elle s’est répandue d’abord dans l’ancienne civilisation égyptienne, puis dans les civilisations mésopotamiennes, où l’on a retrouvé des bas-reliefs de boxeurs datant de 5 500 ans avant J.-C. De l’Égypte, elle est passée à la civilisation minoenne développée en Crète, tandis que de la Mésopotamie, elle s’est étendue à l’Inde.
Les combattants égyptiens utilisaient une sorte de gant qui couvrait le poing jusqu’au coude. La coutume d’utiliser des gants se retrouve également en Crète et plus tard dans la Grèce antique, où l’on trouve des références à la boxe dans l’Iliade d’Homère au 8e siècle avant J.-C..
En 688 avant J.-C., la boxe a été incluse dans les 23e Jeux olympiques de l’Antiquité sous le nom de pygme ou pygmachia (combat de poings en grec ; « pyg » = poing et « mahi » = combat), où Onomastos de Smyrne est devenu le premier champion olympique de boxe. En Grèce, les combattants s’entraînaient avec des sacs de sable appelés korykos et portaient des lanières de cuir appelées himantes, qui couvraient leurs mains et leurs poignets, et parfois leurs avant-bras, mais laissaient leurs doigts libres. Au IVe siècle avant J.-C., les himantes se sont transformés en spahiras, puis en gants, appelés oxeis himantes.
La boxe était également pratiquée au début de la Rome antique, mais elle a pratiquement disparu en tant qu’activité dans toute l’Europe avec l’avènement du christianisme. Contrairement à l’Europe, la boxe était très répandue en Asie. On estime qu’au début de l’ère chrétienne, le muay boran ou boxe ancestrale est apparu en Asie du Sud-Est.
La légende attribue à Bodhidharma,
C’est un moine hindou et patriarche bouddhiste ayant vécu au Ve siècle, la création de la boxe de Shaolin ou boxe chinoise (Shao-Lin-Chuan), en raison de son apparition au monastère de Shaolin, bien que les historiens chinois modernes aient sérieusement remis en question la véracité de cette légende et aient trouvé des preuves de l’existence de la boxe en Chine avant la propagation du bouddhisme. Les formes définitives de la boxe saholine ont été créées par Chueh-Yuan, Pai-Yu-Feng et Li-Ch’ing, probablement sous la dynastie Ming (1368-1644). Dans le shao lin chuan, la pratique de la boxe est intimement liée au contrôle du qi ou chi, une énergie interne attribuée aux êtres vivants :
Sans chi, il n’y a pas de force.
Un boxeur qui crie et lance sa main avec férocité n’a pas de force réelle dans son coup. Un vrai boxeur n’est pas spectaculaire, mais son poing est aussi lourd qu’une montagne. C’est parce qu’il possède le chi. Après une longue pratique, le chi peut être concentré sur n’importe quel point d’attaque souhaité. La volonté commande le Chi, qui peut être placé instantanément sur n’importe quel point.

La boxe thaï

Le muay thaï ou boxe thaïlandaise est apparu au Siam au 13e siècle et est devenu un sport professionnel au 17e siècle. Dès son origine, le muay thaï se pratiquait dans un espace carré délimité par une corde au sol. Le 17 mars 1774, le boxeur thaïlandais Nai Khanomtom a vaincu dix champions birmans, un exploit qui lui a valu le titre de père du muay thaï. Au XVIIe siècle, coïncidant avec l’expansion de l’Empire britannique et de la France en Asie, le pugilat pénètre en Angleterre, où il recevra le nom de boxing ou boxe anglaise, tandis qu’à Marseille, des marins influencés par la boxe du Sud-Est asiatique commencent à façonner la savate ou boxe française.
D’une manière générale, la boxe est un sport de contact dans lequel deux adversaires s’affrontent à l’aide de leurs poings, exclusivement ou non, et l’on distingue différents sports en fonction de leurs règles, comme la boxe anglaise ou boxe proprement dite, la boxe française ou savate, la boxe chinoise ou boxe Shaolin, le kick boxing ou boxe japonaise, le muay thaï ou boxe thaïlandaise, les pugilats grecs antiques comme la pygmachie et le pancratium.

Les règles de la boxe

Les premières règles régissant les combats de boxe remontent à 1743, tandis que les règles actuelles ont été établies en 1889 par le marquis de Queensberry, qui a notamment introduit l’utilisation de gants.
Traditionnellement, elle a été considérée comme un sport exclusivement masculin, affecté juridiquement et culturellement par des préjugés sexistes. La reconnaissance des droits des femmes et les progrès dans la lutte contre les discriminations ont conduit à un essor de la boxe féminine au cours des dernières décennies.
La boxe à poings nus
Le mot « boxe » était déjà utilisé en Angleterre au XVIe siècle pour désigner un combat à mains nues. Mais la première mention d’un match de boxe, en tant que compétition sportive, remonte à 1681, tandis que la première utilisation du mot « boxe » pour désigner ce sport date de 1711.
Au XVIIIe siècle, la boxe est devenue un sport très répandu en Grande-Bretagne et dans ses colonies, entrant ainsi en Amérique. Pendant deux siècles, les combats se déroulent sans gants (bare-knuckle) et sans limite de temps, afin d’organiser des paris, formant une pratique très violente, dans laquelle les combattants sont généralement gravement blessés ou tués. Dans ces premières années, les spectateurs formaient un cercle autour des combattants, qui étaient généralement des hommes, bien que des femmes et même des animaux aient également combattu.

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