Augmentation des seins Genève, questions et réponses

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L’augmentation mammaire est, sans risque de se tromper, l’intervention la plus demandée aujourd’hui dans notre pays. Les âges vont de 18-20 ans à 50 ans, avec des exceptions aux deux extrémités, précisons le ! Cette procédure de chirurgie esthétique a un impact émotionnel beaucoup plus important qu’il n’y paraît à première vue. L’augmentation mammaire ne doit pas être entreprise à la légère. Il faut se demander pourquoi une femme se fait opérer pour avoir une plus grosse poitrine.

De nombreuses femmes pourraient répondre parfaitement à cette question, mais peu d’hommes pourraient y répondre de manière adéquate. Chez les femmes, une grande partie de leur féminité ou, pour ainsi dire, « leur fibre intime de femme » implique logiquement de posséder les attributs qui définissent un corps de femme  :

  • Courbes
  • Hanches et taille galbées
  • Fesses et jambes galbées
  • Une poitrine plus ou moins proéminente : non seulement pour être une femme, mais aussi pour se sentir davantage femme.

Ces raisons, et quelques autres, sont celles qui ont fait de l’augmentation mammaire l’intervention la plus populaire peut-être dans le monde entier, ces dernières années, celle que les chirurgiens pratiquent le plus et celle qui donne probablement le plus de satisfaction aux femmes.

Consultation médicale avant la mise en place de l’opération d’augmentation mammaire

Lors de la première visite avec le chirurgien, l’ensemble de la procédure vous sera expliqué. Un examen et une mesure des paramètres nécessaires seront également effectués pour réaliser l’augmentation que la patiente désire, ou qui convient le mieux à son anatomie et à sa constitution mammaire, déterminant ainsi la forme du sein. En outre, une série d’analyses et de tests médicaux doivent être demandés pour s’assurer que le patient ne court aucun risque pour sa santé pendant la procédure.

Les variables telles que le type de peau, l’élasticité, le volume initial des seins, l’affaissement éventuel, la projection, la musculature, etc. doivent être évaluées dans la salle de consultation.

Sur la base de cette évaluation, on détermine le type de prothèse et le volume qui correspondent le mieux à vos besoins et à vos goûts personnels. Il est préférable de conseiller une taille d’implant qui réponde aux attentes de la patiente, mais qui ne dépasse pas ce qui est approprié à sa constitution et à ses proportions harmonieuses.

Pour choisir la taille de l’implant avec précision et établir les dimensions idéales, on mesure la longueur, la hauteur et la projection souhaitée.

Anesthésie lors de l’opération

L’anesthésie générale est recommandée pour l’augmentation mammaire. La patiente reste endormie pendant toute l’opération, ce qui permet une meilleure relaxation musculaire du grand pectoral, sous lequel l’implant mammaire est généralement inséré. Cela signifie que le patient ne ressent absolument aucune douleur. Dans les cas où l’implant est placé au niveau sous-glandulaire, l’anesthésie peut être réalisée sous anesthésie locale plus sédation.

TECHNIQUE CHIRURGICALE

Il existe trois options techniques pour l’augmentation mammaire :

  1. Le plus courant aujourd’hui est le placement de l’implant en position sous-musculaire (grand pectoral), en raison de la nécessité de mieux « amortir » l’implant chez les personnes minces.
  2. La position suivante est la position subglandulaire ou sous-mammaire, chez les personnes qui souhaitent une augmentation modérée et qui ont déjà un bon « coussin » avec leur propre sein.
  3. Et la troisième est le placement sous-fascial, qui est idéal lorsque la patiente a un bon capitonnage et ne souhaite pas non plus une augmentation mammaire importante (améliore la position sous-glandulaire simple).

Il existe également trois approches pour la pose d’implants : périaréolaire (actuellement la plus utilisée), sillon sous-mammaire ou axillaire. Chacune d’entre elles présente des avantages et des inconvénients mineurs, l’approche périaréolaire présentant le plus d’avantages et le moins d’inconvénients.

HOSPITALISATION

L’augmentation mammaire peut être réalisée de nuit ou en ambulatoire : cela dépend de facteurs médicaux et personnels de chaque patiente, des horaires, de l’anesthésie, de la distance par rapport au domicile, etc.

  • COMBIEN DE TEMPS DURE L’OPÉRATION ?

L’un des principaux doutes des patients concernant l’augmentation mammaire est lié à l’intervention elle-même. L’opération est réalisée sous anesthésie générale dans un bloc opératoire et dure entre 1 et 2 heures. Le chirurgien commence par faire une petite incision dans le sillon mammaire ou autour de l’aréole, puis il crée une poche pour placer la prothèse sous le muscle pectoral ou sous le tissu mammaire. Une fois l’opération terminée, la patiente doit rester à la clinique pendant quelques heures jusqu’à sa sortie.

  • PÉRIODE POST-OPÉRATOIRE

La période post-opératoire peut être plus ou moins douloureuse pendant les premiers jours, en fonction de chaque patient, du volume implanté, de l’emplacement de l’implant, de la sensibilité à la douleur, etc., d’où le recours à un traitement antalgique. Il est fortement recommandé de visiter la clinique.

L’œdème (gonflement) des seins et la gêne lors de l’élévation des bras sont fréquents au début.

Le premier bandage est retiré après 48-72 heures et est remplacé par un soutien-gorge élastique sur mesure sans armature. Il est recommandé de porter ce soutien-gorge pendant environ un mois, jour et nuit.

Les points de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre 10 et 15 jours après l’opération. La douleur est très similaire à celle de la raideur, et peut être bien contrôlée avec des médicaments analgésiques prescrits par le chirurgien plasticien. En général, la grande majorité des patients peuvent mener une vie normale après 7 jours, lorsque les points de suture sont retirés. Il est conseillé de prévoir une convalescence et un arrêt de travail d’environ 6 à 10 jours.

Le délai recommandé pour l’exercice physique après l’opération est de 30 à 60 jours. C’est alors que la sensibilité de la peau revient à la normale et que l’aspect de la cicatrice, maintenant rose, commence à s’améliorer.

Jusqu’à un an après l’augmentation mammaire, la patiente doit se rendre aux contrôles indiqués par le chirurgien plasticien. Les visites annuelles sont également fortement recommandées.

Questions fréquemment posées sur l’augmentation mammaire

  • Quels types d’implants mammaires existe-t-il ?

Les implants mammaires existent en différentes tailles et formes, de sorte que le chirurgien peut choisir celui qui convient le mieux pour obtenir le profil souhaité par la patiente. Selon la forme de l’implant, il existe trois types de base :

  1. Arrondi modéré : c’est le plus courant. Sa forme est celle d’un hémisphère aplati et symétrique, produisant une projection plus pleine et plus ronde du sein. La montée de la poitrine est plus prononcée, et le décolleté plus accentué. Cela n’altère pas le résultat naturel : en position verticale, la force de gravité tire le produit de remplissage vers le bas et l’implant adopte une forme de goutte d’eau semblable à la forme naturelle du sein ; en position horizontale, le poids du produit de remplissage le tire vers les bords extérieurs, aplatissant et élargissant le sein de manière prévisible. La forme étant symétrique, il n’y a pas de problème de rotation de l’implant (si l’implant tourne dans le creux où il a été placé, il n’y a pas d’effet visible sur la forme du sein). Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser une finition texturée pour faciliter la fixation, qui pourrait être sujette à des plis.
  2. Haut arrondi : semi-sphérique, mais moins plat. Elle permet d’obtenir une courbure plus arrondie et plus spectaculaire, au prix d’une diminution du naturel du résultat.
  3. Anatomique : les implants anatomiques ont un contour rappelant une goutte d’eau, semblable au profil naturel du sein, concentrant le volume dans la zone inférieure. Ils sont disponibles avec différents profils et projections, dans le but de modeler le sein de manière plus délibérée et précise. Ils sont particulièrement utiles dans le cas de la chirurgie mammaire reconstructive, où l’objectif n’est pas tant d’augmenter le sein que d’en construire un nouveau qui corresponde le plus possible à l’apparence de votre partenaire. Ils produisent un décolleté plus lisse et moins prononcé. Comme ils ont une forme asymétrique définie, leur enveloppe est généralement dotée d’une finition texturée, qui augmente la friction avec les parois du creux où ils sont implantés, afin qu’ils ne tournent pas accidentellement sur eux-mêmes.
  • Est-il préférable d’utiliser des prothèses rondes ou anatomiques ?

Les deux donnent d’excellents résultats. Cela dépendra de l’apparence que chaque patient souhaite obtenir, même si le patient doit toujours être informé du principal inconvénient à moyen terme des prothèses anatomiques, à savoir la rotation. Dans certaines publications américaines sur la spécialité, jusqu’à 30% des rotations sont citées dans les cinq premières années.

  • Dois-je changer mes prothèses tous les 10 ans ?

En principe, non. La durée moyenne des prothèses actuelles est d’environ 12-14 ans. La possibilité de rupture d’une prothèse varie en fonction des circonstances de vie de chaque patient, du placement sous-musculaire ou sous-glandulaire, de la taille de l’implant, etc. Certains fabricants conseillent, dans la brochure d’information qui accompagne les implants, qu’à partir de l’âge de dix ans, le patient doit envisager la possibilité d’un remplacement préventif. Il convient également de noter qu’il est difficile pour un implant mammaire de durer toute la vie d’une femme.

  • Les implants mammaires peuvent-ils exploser dans un avion ?

Jamais. C’est un mythe, une prothèse n’a jamais explosé dans un avion chez une femme.

  • Est-il préférable de le faire devant ou derrière le muscle ?

L’emplacement de l’implant est toujours discuté avec la patiente. Chez certaines patientes, en raison de la finesse du tissu mammaire, la meilleure option sera derrière le muscle, ce qui présente des avantages tels qu’une moindre palpation et une meilleure visualisation de l’implant, en évitant les « ondulations » de la peau ; cependant, chez d’autres patientes dont le tissu glandulaire est plus épais, et à condition que l’augmentation à réaliser ne soit pas de taille excessive, on peut envisager l’alternative sous-fasciale, c’est-à-dire sous le fascia musculaire du pectoral, mais devant le muscle lui-même. Il ne faut pas être dogmatique : tout comme l’aspirine n’est pas le meilleur analgésique pour tous les types de douleur, la pose d’un implant ne l’est pas non plus. Les deux placements auront de petits inconvénients et certains avantages, mais on peut conclure qu’il n’existe pas de technique unique qui soit la meilleure pour chaque constitution ; ce sera le spécialiste qui envisagera le maximum d’avantages, avec le minimum d’inconvénients, pour la constitution de chaque patient.

  • Est-il possible d’allaiter après une augmentation mammaire ?

Bien sûr qu’elle l’est. Il est conseillé de laisser passer au moins un an entre l’opération et la grossesse. La lactation est produite par le changement hormonal que connaît la patiente lorsqu’elle est enceinte : la progestérone augmente et, à l’approche de l’accouchement, l’hypophyse produit de la prolactine, qui déclenche la production de lait dans les seins de la femme. Ce phénomène est toujours indépendant du placement de l’implant, qu’il soit sous-fascial ou sous-musculaire, il s’agit d’un changement hormonal pur, qui ne peut être annulé par l’implant mammaire.

  • L’augmentation mammaire entraîne-t-elle une perte de sensibilité des mamelons ?

En principe, la statistique moyenne se situe autour de 3-5 %. Ceci n’est pas dû à l’approche, pli périaréolaire ou sous-mammaire – mais à la compression des branches nerveuses qui donnent la sensibilité au complexe mamelon-aréole. Dans les grandes augmentations, il est plus fréquent que la compression de ces nerfs par une grande prothèse engourdit la sensibilité pendant une période plus longue ou définitivement : c’est comme lorsque nous croisons les jambes pendant un moment et que le pied en dessous s’endort. Parfois, les variations anatomiques d’un patient à l’autre quant à l’emplacement de ces nerfs font qu’il est très difficile d’éviter un certain degré de perte de sensation.

  • Que peut-il se passer dans les jours qui suivent immédiatement une opération d’augmentation mammaire ?

Il est possible de ressentir de la fatigue et des douleurs dans les seins et le repos est recommandé.
Il est normal de ressentir une sensation de tiraillement dans la zone opérée pendant que la peau se moule aux prothèses. Il peut également y avoir une absence de sensation dans la zone des seins et des mamelons.
La vie normale est généralement rétablie après quelques jours.

  • Que peut-il se passer pendant quelques semaines après une opération d’augmentation mammaire ?

Évitez les activités intenses qui peuvent augmenter votre tension artérielle et votre rythme cardiaque.
Les seins peuvent rester gonflés et sensibles au toucher pendant environ un mois.
REMARQUE : Si le gonflement, la gêne, la fièvre ou la rougeur persistent, contactez immédiatement votre chirurgien.

Une grande partie du succès de votre intervention dépendra de vos soins postopératoires. En suivant les instructions de votre chirurgien, vous éviterez les complications et votre rétablissement sera plus rapide et plus confortable.

Quelques sites internet pour en savoir plus :

 

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