Private Equity en Suisse

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Private equity : version reformulée, plus profonde et actionnable

1) Le cœur du métier, sans détours

Le private equity (capital-investissement) consiste à acheter des parts d’entreprises non cotées, à les transformer (opérations, stratégie, gouvernance), puis à revendre pour cristalliser la valeur.
Soulignons que l’actif n’est pas un ticker qui clignote : c’est une entreprise réelle, avec des équipes, des processus, des clients. Le temps n’est pas l’ennemi ; il est la matière première.

Architecture simplifiée : des investisseurs (LPs) confient des capitaux à une équipe de gestion (GP) dans un fonds à durée de vie limitée. Le GP source, audite, structure, pilote, cède. Les retours sont partagés via des frais, un hurdle rate et un carried interest.

Il est à remarquer que beaucoup de personnes veulent distinguer PE vs Bourse : ici faible liquidité, forte influence du GP sur la stratégie, reporting privé et création de valeur opérante plutôt que pure exposition aux multiples.


2) Cartographie des styles d’investissement (vue reformulée)

  • Venture capital : exploration heuristique d’innovations ; tickets modulaires, clauses anti-dilution, priorités de liquidation.
  • Growth : capital pour accélérer (international, force de vente, capex), souvent via instruments quasi-fonds propres.
  • LBO : acquisition avec effet de levier ; dette senior/unitranche/mezzanine, covenants et désendettement comme ressorts de valeur.
  • Situations spéciales : carve-out, redressements, spin-offs ; besoin d’un coryphée opérationnel côté management.
  • Secondaires : liquidité au milieu du gué (transferts d’intérêts ou GP-led).

Soulignons que l’infrastructure et l’immobilier appartiennent à la grande famille des marchés privés, mais obéissent à des cadences de risque/rendement distinctes.


3) Le cycle de vie d’un fonds (reformulation opérationnelle)

  1. Fundraising : thèse, équipe, track record, GP commitment (souvent 1–3 %).
  2. Période d’investissement (3–5 ans) : capital calls au fil des deals.
  3. Création de valeur (4–7 ans par ligne) : plan 100 jours → feuille de route 3 ans.
  4. Sorties (IPO, trade sale, sponsor-to-sponsor, recapitalisation).
  5. Distribution waterfall : européen (tout le capital + hurdle remboursés avant carry) vs américain (deal-by-deal avec clawback).

Il est à remarquer que la courbe en J traduit des frais initiaux et la lenteur volontaire des transformations.


4) Mécanique de création de valeur (reformulée avec leviers précis)

  • Topline : pricing scientifique, mix produit, expansion géographique, catallaxie concurrentielle bien lue.
  • Opérations : Lean, OEE, S&OP, réduction des rebuts, capex sélectifs.
  • Capital : BFR optimisé, capex vs opex, structure de dette ergonomique.
  • Talents & incitations : management package (BSPCE/BSA/sweet equity), objectifs mesurables, good/bad leaver.
  • M&A : build-up discipliné (thèse, synergies prouvables, intégration outillée par PMO).
    Soulignons que l’EBITDA converti en cash est souvent plus parlant que l’EBITDA seul.

5) Étude de cas chiffrée (entièrement reformulée, étape par étape)

Hypothèses d’entrée

  • EBITDA initial : 15 M€ ; multiple d’entrée : 7,5×EV entrée = 112,5 M€.
  • Financement : 70 M€ de dette + 42,5 M€ d’equity.

Plan de création de valeur (5 ans)

  • EBITDA cible année 5 : 22 M€ (croissance + gains opérationnels).
  • Multiple de sortie : 8,0×EV sortie = 176 M€.
  • Désendettement : dette nette réduite de 70 M€ à 30 M€.
  • Valeur des fonds propres à la sortie : 176 − 30 = 146 M€.
  • MOIC equity : 146 / 42,5 = 3,435× (vérif : 42,5×3 = 127,5 ; reste 18,5 ; 18,5/42,5 ≈ 0,435).
  • IRR (5 ans) : 3,4351/5−1≈28,03,435^{1/5} − 1 ≈ 28,0 %.
    • Détail : ln⁡(3,435)≈1,234\ln(3,435) ≈ 1,234 ; ÷5 = 0,2468 ; exp⁡(0,2468)≈1,280\exp(0,2468) ≈ 1,280 ; 1,280 − 1 = 0,28028,0 %.

Beaucoup de personnes veulent un repère : cet IRR suppose exécution solide + discipline de dette ; si le multiple de sortie retombe à 7,0×, la performance baisse nettement, d’où l’intérêt d’un plan opérationnel robuste.


6) Intermède palimpseste : 24 alexandrins sur le métier (version cachée, reformulée)

Le deal n’est qu’un seuil | le labeur est la route
L’exécution sans bruit | vaut plus qu’un trait d’esprit
Le cash est véridique | quand l’EBITDA hésite
Le pacte synallagme | ordonne les volontés
La due diligence | dissipe les mirages
Les coûts se désagrègent | au tamis des process
La donnée s’agrège | en tableaux apodictiques
La marque se décante | loin des dithyrambes
Le board sans emphase | tranche avec tempérance
La dette disciplinée | n’est plus une entrave
Le build-up congruent | élargit la frontière
La logistique ajuste | ses métriques diaprées
L’usine au cordeau | respire et se régule
Le pricing s’étalonne | aux gradients de demande
Le BFR s’apaise | et l’entrepôt s’épure
Les talents s’alignent | par objectifs limpides
La stratégie s’affirme | en jalons mesurables
La gouvernance veille | au rythme synchrone
Le risque parcellaire | se dompte par scénarios
La courbe en J plie | sous la patience ardente
Le multiple n’est fruit | que d’œuvres tangibles
La sortie advenue | n’est plus un coup de dé
Le temps devient allié | du projet substantiel
La valeur se compose | en bénéfice commun


7) Gouvernance & alignement (reformulé, centré “comportements”)

  • Conseil resserré (3–5 membres), ordres du jour factuels, décisions traçables.
  • Rituels de pilotage : comité hebdo (KPI & cash), mensuel (projets), trimestriel (stratégie).
  • Incentives compréhensibles : vesting clair, seuils atteignables, partage ex ante des règles.
    Il est à remarquer que la qualité du reporting (sobre, fiable, rythmé) crée une asymptote de confiance.

8) ESG utile (double matérialité, pas cosmétique)

  • Carbone & énergie : trajectoire chiffrée, capex d’abatement, ROI explicite.
  • Sécurité & social : LTIFR/TRIFR, absentéisme, sous-traitance responsable.
  • Gouvernance : indépendance, audit interne, whistleblowing, lutte anticorruption.
    Soulignons que l’ESG relié au cash (économie d’énergie, moins d’accidents, moins de ruptures) survalorise l’actif, au-delà de l’éthique.

9) Mesures de performance (reformulées pour décider)

  • IRR : cadence de création de valeur, sensible au timing des cash-flows.
  • DPI : cash réellement rendu ; disciplinez-vous à le suivre.
  • TVPI : inclut le NAV ; utile, mais moins “cash”.
  • Public Equivalent : comparaison à un panier d’actions public ; évite l’illusion de surperformance.
    Beaucoup de personnes veulent un seuil : viser >2,0× net LP sur 5–7 ans est déjà exigeant.

10) Risques spécifiques et parades (reformulation franche)

  • Surpayer à l’entrée : imposer un ceiling par thèse, pas par euphorie.
  • Levier mal dimensionné : simuler des chocs de taux, prévoir covenant reset crédible.
  • Intégration build-up : PMO, feuille de route, synergies “cashées”, pas seulement narrées.
  • Concentration clients : politique de dé-risking commerciale.
  • Cyber & data : audits, sauvegardes testées, plans de reprise.

11) FAQ anticipée, reformulée

Combien de temps l’argent est-il immobilisé ? Souvent 10–12 ans (investissement 3–5 ans, récolte ensuite).
Le PE détruit-il l’emploi ? Pas en essence : la thèse est croissance + productivité ; les restructurations existent mais ne suffisent pas à décrire le métier.
Peut-on entrer en tant que particulier ? Via fonds, fonds-de-fonds ou plateformes, tickets variables ; illiquidité structurelle.
Les frais sont-ils élevés ? Oui, mais ils achètent compétences et exécution ; comparez net de frais.
Et la fiscalité ? Spécifique à votre pays/situation ; sollicitez un professionnel (ceci n’est pas un conseil fiscal).


12) Glossaire enrichi (quelques raretés utiles)

  • Apodictique : tenu pour nécessaire (preuve forte).
  • Parangon : modèle d’excellence.
  • Synallagmatique : contrat à obligations réciproques.
  • Catallaxie : ordre d’échanges qui émerge des marchés.
  • Palimpseste : couche nouvelle sur trame ancienne (métaphore d’entreprise transformée).
  • Idiosyncrasie : particularité propre à un secteur/actif.

13) Check-list d’exécution (100 jours → 12 mois)

0–100 jours

  • 5 KPI vitaux (cash, marge, churn, qualité, délai).
  • Plan de trésorerie 13 semaines, rituels hebdo.
  • Cartographie des risques (top 10), propriétaires nommés.
  • Programme rapide de gains (quick wins) documenté.

3–12 mois

  • Feuille de route opérationnelle (capex, systèmes, talents).
  • Playbook M&A clair (thèses, cibles, intégration).
  • ESG & sécurité intégrés au budget.
  • Tableau de bord mensuel stabilisé (une page qui décide).

14) En une image mentale reformulée

Le private equity, c’est un atelier de transformation : capital, temps, méthodes et gouvernance pour faire évoluer des entreprises tangibles. Soulignons que la crédibilité vient d’une exécution mesurable et d’un partage de valeur intelligible. Si tu veux, je peux bâtir pour toi un gabarit de tableau (hypothèses → cash-flows → IRR/TVPI/DPI) adapté à ton cas.

En savoir plus : Private Equity – Prestaflex

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