Evolution des services clouds depuis l’an 2000 à Geneve

Au fil des ans, l’informatique en nuage est passée d’un concept novateur à une entreprise perturbatrice. Aujourd’hui, l’informatique en nuage est un secteur en plein essor dans lequel les organisations et les chercheurs continuent de repousser les limites du possible et d’apporter des solutions nouvelles et améliorées à des problèmes critiques.

Comment le nuage a évolué au cours des 10 dernières années

Cet article examine brièvement certains des événements les plus importants de l’histoire de l’informatique en nuage et présente quatre des plus importantes tendances actuelles en la matière.

Un bref historique du cloud computing

Bien que de nombreuses personnes considèrent le cloud computing ainsi que le virtual cloud comme un concept relativement récent, il remonte, à certains égards, au milieu des années 1940. À la suite des travaux d’Alan Turing dans les années 1930 sur les débuts de l’informatique et le problème de l’Entscheidungsproblem (la notion qu’une déclaration est universellement prouvable avec une puissance de calcul suffisante), les premiers ordinateurs centraux polyvalents et complets ont été introduits.

L’évolution du cloud au cours des 10 dernières années

Ce type de calcul impliquait des machines massives, partagées et coûteuses, capables d’effectuer des calculs de manière mécanique, en manipulant des composants tels que des tubes à vide et des relais.

À l’époque, si tous les programmeurs n’avaient pas besoin d’un accès permanent à la machine, comme c’est le cas aujourd’hui, de nombreuses personnes et équipes différentes programmaient et faisaient fonctionner l’ordinateur central. Pour s’assurer que les utilisateurs avaient accès à la machine quand ils en avaient besoin, des programmes de « partage du temps » ont été créés. Ces horaires ont évolué pour permettre aux utilisateurs d’accéder à l’ordinateur central à partir de n’importe quelle station connectée ou « terminaux muets » et d’utiliser la puissance de calcul de l’ordinateur central à partir d’un écran connecté. Bien que cela soit très différent du cloud computing moderne, le principe de base est le même.

Quelques décennies plus tard, le domaine de l’informatique en nuage a encore progressé lorsque J.C.R. Licklider, un informaticien, a proposé un système interconnecté d’ordinateurs. En 1969, ce concept a été développé dans le réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network), une version primitive d’Internet.

ARPANET était le premier réseau permettant le partage de données numériques entre des ordinateurs distants. L’idée derrière ARPANET et la vision de Licklider était de créer un système où chaque personne dans le monde pourrait être interconnectée et où l’information serait universellement accessible. De nombreux progrès ont été réalisés au cours des décennies suivantes, notamment la sortie du système d’exploitation Virtual Machine (VM) d’IBM en 1972. Ce système d’exploitation a permis de créer un ordinateur virtuel qui fonctionnait comme un ordinateur physique. Au fil du temps, des technologies similaires destinées au grand public ont fait leur apparition : Parallels pour Mac était une plate-forme populaire de virtualisation matérielle et de nombreux utilisateurs de Linux s’appuient aujourd’hui sur des outils comme Vagrant pour la même fonctionnalité.

Finalement, cela s’est traduit par la création de réseaux privés « virtuels » utilisés par les entreprises. Puis, dans les années 1990, l’infrastructure moderne du cloud computing a été développée. Salesforce a été la première entreprise à proposer un logiciel en tant que service (SaaS) sur l’internet, grâce à l’informatique en nuage.

En 2006, Amazon Web Services (AWS) a été créé et le service Elastic Compute Cloud (EC2) a été lancé. Ce service permet aux clients de louer des machines virtuelles comme infrastructure pour leurs données et leurs applications. C’est la même année que Google a lancé Google Docs, un service en nuage désormais bien connu, utilisé pour créer, modifier et partager des documents dans le nuage.

Puis, en 2007, Google, IBM et plusieurs universités ont collaboré pour créer une ferme de serveurs avec des ressources dédiées aux projets de recherche dans le nuage. La même année, des entreprises comme Netflix ont commencé à lancer des services de streaming. À peu près à la même époque, des technologies prenant en charge des quantités massives de données ont commencé à apparaître, à commencer par le document MapReduce publié en 2004 par Google. Avec l’introduction de Hadoop quelques années plus tard, il est devenu possible de gérer des ensembles de données extrêmement volumineux sur du matériel de base. Cela  a permis de distribuer des données sur des centaines, voire des milliers de nœuds, tout en gérant les requêtes en lecture et en écriture dans un dialecte très similaire au SQL standard. Cette capacité à stocker et à distribuer des quantités massives de données – et les possibilités de collecte, de transport, de stockage et d’utilisation des données – ont rendu le stockage et la gestion en nuage encore plus attrayants.

L’informatique en nuage au cours des dix dernières années

Si la croissance initiale a été lente, les services en nuage se sont considérablement développés au cours des dix dernières années. En 2010, Amazon, Google, Microsoft et OpenStack avaient tous lancé des divisions « cloud ». Cela a contribué à rendre les services de cloud computing accessibles au plus grand nombre. Depuis lors, les services de cloud computing ont conquis une grande partie de l’industrie technologique et les transitions ou migrations vers le cloud sont devenues courantes.Voir ceci https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing qui vous en dira plus encore !